
Mila, en partenariat avec l’Université Laval et Calcul Québec, a lancé officiellement TamIA, la première grappe de calcul en intelligence artificielle conçue spécifiquement pour soutenir la recherche universitaire au pays. Située sur le campus de l’Université Laval, cette infrastructure a été la première composante à débuter ses opérations parmi les trois infrastructures qui formeront à terme l’Environnement de calcul pancanadien pour l’intelligence artificielle (ECPIA)
TamIA permet aux chercheur·euse·s admissibles du Québec et du reste du Canada de mener des travaux d’avant-garde en IA appliquée à des domaines aussi divers que la santé, l’environnement, la biodiversité, la robotique, ou encore le langage. À pleine capacité, elle comptera 75 serveurs interconnectés, 4000 cœurs de processeurs et 38 000 gigaoctets de mémoire vive, soit une puissance de calcul exceptionnelle.
L’ECPIA a été créé dans le cadre de la phase 2 de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle afin de répondre à l’évolution des besoins de la communauté canadienne de recherche en IA. Il fournit une infrastructure nationale consacrée à l’IA et axée sur la capacité de calcul et les services connexes. L’ECPIA est le fruit d’une collaboration entre l’Alliance de recherche numérique du Canada, le CIFAR, les instituts nationaux d’IA (Amii, Institut Vecteur et Mila), les organismes régionaux de calcul informatique de pointe (Calcul Québec) et les sites d’hébergement de l’Université Laval, de l’Université de l’Alberta et de l’Université de Toronto. Ce partenariat garantit une gouvernance et une supervision inclusives de la part de la communauté de recherche du Canada.
Citation de Frédéric Chanay-Savoyen, vice-président, Solutions IA et Technologie à Mila.
« TamIA représente une avancée pour l’écosystème canadien de recherche en intelligence artificielle. Cette infrastructure permettra à tous·tes les chercheur·euse·s en IA au Canada d’accéder à une puissance de calcul essentielle pour développer de nouvelles avenues de recherche et des innovations au potentiel porteur pour la société. La croissance de la capacité de calcul permet de développer un environnement qui favorise la collaboration interdisciplinaire à l’échelle nationale et qui permettra au Québec et au Canada de maintenir sa position de chef de file dans le domaine de la recherche de pointe en IA. »
Installée dans l’ancien silo de l’accélérateur Van de Graaff, au pavillon Alexandre-Pouliot, la grappe profite d’une conception écoénergétique permettant de récupérer la chaleur générée pour chauffer des pavillons du campus, ce qui équivaut à l’énergie consommée par 140 foyers. Les deux autres grappes de l’ECPIA sont mises en service ce printemps à l’Université de Toronto et à l’Université de l’Alberta.
Pour plus d’informations concernant ECPIA, visitez la page dédiée sur le site de l’Alliance de recherche numérique du Canada.