Le Studio d'IA pour le climat de Mila vise à combler l’écart entre la technologie et l'impact afin de libérer le potentiel de l'IA pour lutter contre la crise climatique rapidement et à grande échelle.
Le programme a récemment publié sa première note politique, intitulée « Considérations politiques à l’intersection des technologies quantiques et de l’intelligence artificielle », réalisée par Padmapriya Mohan.
Professeur associé à l’Université de Montréal et ancien responsable du laboratoire de recherche en IA de Google à Montréal, Hugo Larochelle est un pionnier de l’apprentissage profond et fait partie des chercheur·euses les plus respecté·es au Canada.
Le programme Perspectives sur l'IA pour les responsables des politiques offre une plateforme permettant aux responsables des politiques et aux scientifiques d'interagir efficacement afin d'alimenter leur réflexion sur l'IA et les politiques.
L'écosystème de l'IA est difficile à naviguer car souvent très technique et peuplé d’intérêts parfois opposés. Il est difficile de trouver des informations fiables, indépendantes et, surtout, pertinentes pour les décideur·euse·s politiques s'interrogeant sur la meilleure façon d'aborder, de réglementer ou d’exploiter au mieux l'IA dans l'intérêt public avec un accès limité à l'expertise technique et sans mécanisme clair pour échanger avec des expert·e·s scientifiques.
Le programme Perspectives sur l'IA pour les responsables des politiques, mené par Mila et le CIFAR, comble cette lacune en fournissant une plateforme permettant aux décideur·euse·s politiques et aux scientifiques d'avoir des interactions pertinentes sur des enjeux clés. Ce programme cherche à renforcer les politiques fondées sur les preuves à travers le Canada en permettant aux décideur·euse·s politiques de puiser dans la vaste expertise de l'écosystème canadien de l'IA.
Grâce à une combinaison de consultations ouvertes et accessibles et d'exercices de test de faisabilité des politiques qui sont plus poussés, le programme Perspectives sur l'IA pour les responsables des politiques mettra les responsables des politiques en contact avec des expert·e·s compétent·e·s afin d'éclairer leur réflexion sur l'IA et la politique.
Nous avons recruté un groupe diversifié de 12 expert·e·s en IA possédant un large éventail de compétences, sous la direction de deux coprésident·e·s issus de la communauté scientifique canadienne de l'IA.
Le mandat principal du groupe d'expert·e·s est de fournir des conseils techniques et socio-techniques ciblés. En s'appuyant sur leur expertise, le groupe partagera des conseils et connaissances pertinentes aux décideur·euse·s politiques à tous les niveaux de gouvernement sur des enjeux spécifiques. En outre, cette initiative supervisée par un secrétariat affilié à Mila et au CIFAR peut faire appel, au besoin, à d'autres expert·e·s de l'écosystème canadien de l'IA.
Le programme Perspectives sur l'IA pour les responsables des politiques organise des consultations gratuites et indépendantes en personne ou en visioconférence, dont deux rencontres dans différentes villes du Canada. Via les consultations, les responsables des politiques ont la possibilité de s'asseoir avec un groupe de scientifiques canadien·ne·s spécialisé·e·s en IA pour discuter librement de leurs défis en matière d'IA et de politique, ce qui les aidera à développer leur réflexion autour de questions complexes.
À mesure que les initiatives politiques liées à l'IA se multiplient à travers le Canada, le programme Perspectives sur l'IA pour les responsables des politiques offrira des services de test de faisabilité des politiques afin de garantir des politiques en matière d'IA plus solides, examinées sous un angle technique.
Si vous souhaitez soumettre un projet de proposition de politique au groupe d'expert·e·s, contactez-nous par courriel.
La Dre Alissa Centivany est professeure adjointe à la Faculté d’information et d’études médiatiques de l’Université Western Ontario, où elle travaille sur les politiques, le droit et l’éthique des technologies. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et d’un doctorat en droit (JD) spécialisé en propriété intellectuelle et en droit des technologies. Avant de rejoindre Western, la Dre Centivany a été Microsoft Research Fellow au Berkeley Center for Law and Technology de la Faculté de droit de l’Université de Californie à Berkeley, ainsi que chercheuse au Centre for Innovation Law and Policy de la Faculté de droit de l’Université de Toronto. Elle a également enseigné à l’Université de Toronto et à l’iSchool de l’Université du Michigan.
La Dre Centivany est co-directrice du Starling Centre for Just Technologies & Just Societies, co-présidente du programme AI Insights for Policymakers (AIPP), cofondatrice et directrice exécutive de la Canadian Repair Coalition, membre du Rotman Institute of Philosophy, et déléguée scientifique dans le programme inaugural Science Meets Parliament – Ontario. Elle a fourni des témoignages d’experte devant la Chambre des communes et le Sénat du Canada et participe activement aux consultations nationales sur les technologies émergentes. Son expertise est également reconnue à l’échelle internationale : elle a présenté ses travaux devant le G20 et a pris part à des consultations aux États-Unis et dans l’Union européenne.
La Dre Centivany partage régulièrement ses recherches avec le grand public à travers des entrevues médiatiques, notamment à la CBC, dans le Globe & Mail, le Toronto Star, The National, Global News, The Agenda, et d’autres. Ses travaux sont guidés par l’interdisciplinarité, la curiosité et le souci du soin.
Dans ses loisirs, elle crée et apprécie l’art, prend soin du vivant, joue au flipper dès qu’elle en a l’occasion, et co-anime parfois (en secret) une émission de radio universitaire de fin de soirée.
Kevin Leyton-Brown est professeur d’informatique et « Distinguished University Scholar » à l’Université de la Colombie-Britannique. Il occupe une chaire canadienne CIFAR en intelligence artificielle à l’Alberta Machine Intelligence Institute et est membre associé de la Vancouver School of Economics. Il a obtenu un doctorat (2003) et une maîtrise (2001) à l’Université Stanford, ainsi qu’un baccalauréat en sciences (1998) à l’Université McMaster. Ses recherches portent sur l’intelligence artificielle, principalement à l’intersection de l’apprentissage automatique et, d’une part, la conception et le fonctionnement des marchés électroniques, et d’autre part, la conception d’algorithmes heuristiques.
Il est coauteur de plus de 175 articles scientifiques évalués par des pairs ; ses travaux ont reçu plus de 30 000 citations et son indice h est de 68. Il est membre de la Société royale du Canada (RSC, 2023), de l’Association for Computing Machinery (ACM, 2020) et de l’Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI, 2018).
Ulrich Aivodji est professeur associé d'informatique au Département de génie logiciel et des technologies de l'information de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS).
Il dirige le Trustworthy Information Systems Lab (TISL). Ses domaines de recherche sont la sécurité informatique, la confidentialité des données, l'optimisation et l'apprentissage automatique. Ses travaux actuels portent sur plusieurs aspects de l'apprentissage automatique digne de confiance, tels que l'équité, l'apprentissage automatique préservant la vie privée et l'explicabilité.
Avant d'occuper son poste actuel, il était chercheur postdoctoral à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), où il travaillait avec Sébastien Gambs sur l'éthique de l'apprentissage automatique et la protection de la vie privée. Il a obtenu un doctorat en informatique à l'Université Paul-Sabatier, sous la direction de Marie-José Huguet et Marc-Olivier Killijian. Pendant son doctorat, il a été affilié au Laboratoire de recherche spécialisé dans l’analyse et l’architecture des systèmes du Centre national de la recherche scientifique (LAAS-CNRS) en tant que membre des groupes de recherche Informatique fiable et tolérance aux fautes et Recherche opérationnelle, optimisation combinatoire et contraintes.
Glen Berseth est professeur agrégé au Département d'informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) de l'Université de Montréal, membre académique principal de Mila – Institut québécois d'intelligence artificielle, détenteur d’une chaire en IA Canada-CIFAR et codirecteur du Laboratoire de robotique et d’IA intégrative de Montréal (REAL).
Il a été chercheur postdoctoral à Berkeley Artificial Intelligence Research (BAIR), où il a travaillé avec Sergey Levine. Ses recherches portent sur la résolution de problèmes de prise de décision séquentielle (planification) pour les systèmes d'apprentissage autonomes du monde réel (robots). Elles ont couvert les domaines de la collaboration humain-robot, du renforcement, ainsi que de l'apprentissage continu, multiagent et hiérarchique et du méta-apprentissage. Glen Berseth a fait paraître des articles dans les meilleures publications des domaines de la robotique, de l'apprentissage automatique et de l'animation informatique. Il donne également un cours sur l'apprentissage des robots à l'Université de Montréal et à Mila, couvrant les recherches les plus récentes sur les techniques d'apprentissage automatique pour la création de robots généralistes.
Le professeur Samuel Dahan est le fondateur de OpenJustice, une plateforme et communauté open source qui fournit des outils de développement sans code et une infrastructure d’hébergement pour les applications juridiques basées sur l’IA, permettant aux utilisateurs d’intégrer le raisonnement juridique dans les modèles de langage. Il est également directeur du Deel Lab, la division de recherche de Deel consacrée aux politiques d’emploi mondiales et aux technologies en ressources humaines. Il a dirigé le développement d’une douzaine de projets en intelligence artificielle, dont le Deel AI Classifier, MyOpenCourt et OpenJustice.
Le professeur Dahan est professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université Queen’s, directeur du Conflict Analytics Lab à Queen’s, et occupe des postes de professeur invité à l’Université Cornell, à l’Université Paris-Dauphine, à l’ENA et à l’Université Harvard.
Auparavant, il a été membre de cabinet à la Cour de justice de l’Union européenne, Chief of Policy chez Deel et conseiller de la Commission européenne sur les programmes d’aide financière en Europe de l’Est. Il a également été chercheur affilié au Harvard Program on Negotiation, consultant en résolution de conflits chez IRENE-ESSEC, et a exercé comme assistant de justice au Conseil d’État français.
La Dre Rozita Dara est professeure agrégée à l’École d’informatique et co-directrice du programme Artificial Intelligence for Food (AI4Food) à l’Université de Guelph. Elle a mis en place un programme de recherche interdisciplinaire qui allie intelligence artificielle appliquée, gouvernance des données et des technologies, avec un accent particulier sur les systèmes agroalimentaires.
La Dre Dara a également dirigé plusieurs initiatives liées au numérique dans l’agroalimentaire aux niveaux national et international. Ces initiatives portent notamment sur la gouvernance des données et l’intelligence artificielle de confiance dans le secteur agroalimentaire, l’interopérabilité des données et du droit en agroalimentaire, ainsi que sur l’amélioration de l’automatisation des pratiques agricoles et alimentaires.
Ses projets d’automatisation en agroalimentaire incluent le développement de systèmes avancés d’aide à la décision, de technologies de jumeaux numériques, et d’applications innovantes de l’IA visant la surveillance et la prédiction des maladies, la production et la récolte des cultures, ainsi que le suivi de la salubrité des aliments et la conformité réglementaire.
Audrey Durand est professeure adjointe au département d’informatique et de génie logiciel ainsi qu'au département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Laval et membre académique associée de Mila - Institut québécois d’intelligence artificielle. Elle est titulaire d’une Chaire en IA Canada-CIFAR et dirige l’axe « Méthodes d’intelligence artificielle et traitement des données » à l’Institut Intelligence et Données (IID) de l’Université Laval.
Ses recherches portent sur l’apprentissage interactif, où le modèle d’apprentissage influence et est influencé par son processus de collecte ou d’exposition aux données. Cela inclut l’apprentissage par renforcement, les bandits, l’apprentissage actif, le suivi partiel, ainsi que l’apprentissage continu/incrémental avec boucles de rétroaction. Elle s’intéresse également à l’application de l’apprentissage interactif dans les sciences, en particulier dans le domaine de la santé.
La Dre Hadis Karimipour est titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau II) en cybersystèmes sécurisés et résilients, et professeure agrégée à l’Université de Calgary. Ses recherches novatrices appliquent l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et l’apprentissage profond à la sécurisation des infrastructures critiques, de l’Internet des objets (IoT) et des technologies opérationnelles, en réponse aux menaces identifiées dans l’Évaluation nationale des cybermenaces du Canada. Elle a publié plus de 140 travaux évalués par les pairs, cités plus de 8 000 fois, ce qui la place parmi les 2 % de chercheuses les plus citées au monde, et a obtenu près de 9 millions de dollars canadiens en financement.
Parmi ses nombreuses distinctions figurent le IEEE ComSoc Early Achievement Award, le prix APEGA Early Accomplishment, le titre de Top 40 under 40 décerné par Avenue Magazine, le prix ASTech en avancement de l’IA et de l’apprentissage automatique, le titre de l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada, ainsi que le Top 25 Women of Influence Award. Elle siège à des comités nationaux et internationaux, est rédactrice associée de prestigieuses revues de l’IEEE, et est reconnue comme une fervente défenseure de la diversité en STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) à travers ses activités de leadership et de mentorat.
Hugo Larochelle est directeur scientifique de Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle et professeur associé à l’Université de Montréal. Ses recherches académiques sur les fondements de l’apprentissage profond ont contribué à plusieurs percées conceptuelles intégrées dans les systèmes modernes d’intelligence artificielle.
Auparavant, il a été scientifique principal au sein de l’équipe Google DeepMind à Montréal et professeur agrégé à l’Université de Sherbrooke. Au fil des ans, il a joué un rôle actif dans la structuration de la communauté scientifique en intelligence artificielle, notamment en siégeant aux comités des conférences NeurIPS et ICML, deux des principales conférences internationales en IA, et en cofondant la revue Transactions on Machine Learning Research.
Reihaneh Rabbany est titulaire d’une Chaire en intelligence artificielle CIFAR et professeure adjointe à l’École d’informatique de l’Université McGill. Elle est également membre académique principale à Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle. Elle a obtenu son doctorat en informatique à l’Université de l’Alberta et, avant de rejoindre McGill, a été boursière postdoctorale à l’École d’informatique de l’Université Carnegie Mellon.
Ses recherches se situent à l’intersection de la science des réseaux, de l’apprentissage automatique et de l’extraction de données, avec un accent particulier sur le développement de méthodes pour analyser des données à grande échelle, interconnectées, temporelles et multimodales. Elle applique ces approches à des enjeux sociétaux pressants, notamment la sécurité et la santé des espaces en ligne. Ses travaux couvrent la détection et l’atténuation de la désinformation, l’analyse de la polarisation et des discours en ligne, la lutte contre la traite des personnes au moyen d’outils basés sur l’IA, ainsi que la modélisation de la dynamique des épidémies à partir de données de mobilité et de réseaux.
Frank Rudzicz est professeur titulaire à l’Université Dalhousie, membre fondateur du Vector Institute for Artificial Intelligence, professeur associé à l’Université de Toronto, titulaire de la chaire commémorative Killam, et titulaire de la Chaire en intelligence artificielle de l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR). Ses travaux portent sur l’apprentissage automatique appliqué aux soins de santé, en particulier le traitement automatique du langage naturel, les technologies vocales et la sûreté de l’intelligence artificielle.
Ses étudiant·e·s ont fondé plusieurs entreprises en IA et en santé qui ont connu des réussites notables, dont Winterlight Labs et Mutuo Health Solutions. Ses recherches ont été diffusées aussi bien dans les médias grand public, tels que Scientific American, Wired, la CBC et le New York Times, que dans la presse scientifique spécialisée, notamment ACL, NeurIPS, JAMA et Nature.
La Dre Jinqiu Yang est professeure agrégée à l’Université Concordia, au Canada, où elle dirige le laboratoire O-RISA. Ses recherches portent sur la sécurité de l’IA et l’IA responsable, en particulier sur l’amélioration de la robustesse de la génération de code par les grands modèles de langage (LLM) et sur la fiabilité des systèmes vitaux tels que les véhicules autonomes.
Elle collabore avec des leaders de l’industrie, dont Google, IBM et Ericsson, et siège aux comités de programme de grandes conférences (ICSE, FSE, ASE). Elle est également rédactrice associée pour les revues TOSEM et EMSE. Ses travaux ont été récompensés par des distinctions prestigieuses, notamment le prix du meilleur article distingué de l’ACM (ACM Distinguished Paper Award) et le prix du projet de l’année d’IBM.